Trouvés abandonnés sur une route début juin, et non identifiés, nous avions recueillis les deux loustiques et les avions amené dans une de nos antennes. Nous avons pris le temps pour les bases de la sociabilisation, soins des pieds, identification, vaccins et vermifuges, voilà que tout se passait bien jusqu’à ce matin. Monsieur le poulain a décidé de passer à travers les clôtures, pour aller « embêter » les deux ânesses et la jument du pré voisin. Embêter pour ne pas dire charger !!!
Bref, après une séparation bien sportive pour sécuriser tout le monde, nous avons licolé la maman et le poulain, et les avons charger pour les amener chez Antoine Cloux, qui prendra la relève pour continuer le travail de sociabilisation du gentil mais gros poulain ainsi que de sa maman.
Merci Antoine et Maude pour ce dépannage une fois de plus dans l’urgence.
En effet, pour les rapatrier au Refuge, il faut passer la douane et cela prend du temps, la, il fallait faire vite !
Nous sommes reconnaissants de pouvoir collaborer avec des professionnels qui sont touchés par notre cause et nous dépannent dès qu’ils le peuvent.
Dans un deuxième temps, nous chercherons :
- une place pour la maman qui sera alors fraîchement débourrée comme jument de loisir.
- Et pour le poulain, nous lui chercherons également une place, mais uniquement pour une détention avec d’autres poulains. Il sera certainement castré entre temps.
Une matinée bien sportive avec des imprévus comme la perte du portable dans le champs, les clés du camion introuvable pendant 15 minutes, 2 chevaux (avec bcp de force) pas décidés à monter dans le camions alors que la pluie était bien présente, puis au retour, un petit contrôle de nos amis douaniers mais on était bien vide.
Voila un petit résumé pour vous dire : Au Refuge, on ne s’embête JAMAIS !!!!
Et aussi pour faire prendre conscience que le « sauvetage de chevaux », ce n’est pas que l’action de sauvetage en lui-même, c’est seulement le début de la longue prise en charge financière et de responsabilités qui vont suivre pour les 30 ans qui suivent, et avec tous les imprévus que cela comportent !
