Août 2020 |
Equidés au pré, surveillance augmentée.
Ces dernières semaines, nous entendons parler de sévices de détraqués attaquant des chevaux au pré, pour une mise à mort violente suivi d’actes de barbarie. Ces demeurés agissent la nuit….les caméras thermiques ou vision nocturne, utilisées à la base pour la chasse, se multiplient dans les pâtures et nous vous encourageons vivement à faire de même.
Mais sans aller aussi loin, nous rappelons que la surveillance journalière des animaux au pré est primordiale. Non pas seulement de passer en voiture de loin, et des les compter, mais de faire le tour de chacun, pour s’assurer de leur bonne santé.
Une petite blessure anodine, en plein été, peut vite prendre une ampleur démesurée si elle n’est pas prise à temps. En effet, les mouches attirées par le sang vont rapidement pondre des œufs dans la blessure qui se transformeront en larves (asticots), puis en pupes (chrysalides), pour donner naissance à une mouche (Les asticots ne guérissent pas les plaies ils mangent uniquement les peaux nécrosées et peuvent infecter la plaie – myases) – voir schéma du processus.
Nous vous laissons voir par vous-même voir un âne qui a eu une blessure (certainement due à un fil barbelé) au jarret et qui n’a pas été prise en charge. Blessure qui a provoqué un flegmon, puis un œdème qui s’est étendu sur toute la jambe.
Cet âne a été infesté de mouches, qui ont pondu également en profondeur.
Il aura fallu 2 mois de soins.
Nous vous laissons voir cette vidéo de l’évolution de cette blessure et n’oubliez pas que vous n’avez pas l’odeur nauséabonde !
Surveillance, prévention = catastrophe évitée !